ce que nous avions projeté avec le maitre d'oeuvre était un base maximale:

- R du plancher = 9 mini

- R des murs = 10 mini

- R de la toiture = 10 mini

- fenêtres très performantes au label passif type optiwin de chez Bieber ou André.

- VMC performante (et chère) de marque Paul avec récupération d'humidité

Avec ces valeurs nous pouvions voir sir les chiffrages présentés collaient dans le budget avec l'espoir de pouvoir les réduire et ainsi accéder au passif sans crainte d'avoir à y renoncer faute d'argent...

Verdict du PHPP avec ces valeurs (et les données climatiques de Tours introduites dans le PHPP 2007 depuis la version 1.5 du 01/07/10) = 8,8 kwh/m²/an. Champagne... Nous pouvons donc sereinement songer à réduire l'isolation et en priorité là où cela nous coûte cher: les murs. On réduit donc de 20 cm l'isolation des murs et on remonte à un besoin de chauffage de 13 kwh/m²/an. Nous avons donc maintenant un R pour les murs de 6. On va certainement aussi réduire l'isolation de la dalle pour passer à un R de 7 ce qui va nous amener à un besoin de 13.8 kwh/m²/an qui nous laisse encore un peu de marge d'erreur.

Pensez vous que nous ayons fait les bons choix? Financièrement ce sont les meilleurs mais d'un point de vue cohérence globale (ou autre)?

Pour obtenir la certification, devenue maintenant notre objectif par rapport au concours des maisons basse consommation de la région centre (ouvert maintenant aux maisons passives), il restait à satisfaire le critère du besoin en énergie primaire pour l'ECS, le chauffage, le refroidissement, l'électricité auxiliaire et domestique. C'est chose faite en codant tout l'appareillage ménager de base (non performant), en supposant que le peu de besoin en chauffage soit réalisé en électrique (le cas le plus défavorable) et avec le ballon d'ECS thermodynamique nous obtenons 113 kwh/m²/an pour une limite maxi à 120. L'électroménager ne sera donc remplacé par du plus performant qu'au fur et à mesure de nos possibilités.

Alain